samedi 29 décembre 2012

[Essais] Si tu veux être ma chérie...

Hum hum, mine de rien la Saint Valentin se rapproche, en même temps que le début d'année : bien sur je ne fête pas ce genre de choses, mais bon forcément j'ai un cœur, et pas qu'un peu, alors parler d'amour fera du bien... oh bah ca tombe bien, je suis intimement persuadé que vous êtes au moins une douzaine à revendiquer mon cœur (*Wahid narcissique*), donc histoire de vous refroidir un peu je vous ai dressé une petite liste des choses qu'il faut supporter avec moi, à lire à la Apollinaire - donc avec la petite anaphore "si tu veux être ma chérie" ... toi petite lectrice boutonneuse de 46 ans et aux dents de lapin mais avec l'espoir de t'accaparer ce bout de viande que représente ma personne, cet article est pour toi !



*installe toi sur cette chaise dans cette salle sombre, et fais pas gaffe à la lumière de la lampe qui est dirigé vers toi. C'est juste pour te faire craquer sous les aveux*


©2012 ~MorEliezri




  Si tu veux être ma chérie il faudra... 



... supporter ma passion des Piano/Synthétiseur : bon on va commencer par le plus simple mais aussi un truc pas si évident, car quand on est un moldu on peut avoir du mal à comprendre comment on peut s'extasier devant un bloc de bois et de touches... déjà parce que c'est jolie (un Prophet 5 est bien la seule chose que votre femme accepterait dans son salon), mais aussi tellement expressif, il faut être sensible aux ondes pour cela, sensible à la diffusion du son, sensible au touché martelé d'un Rhodes et euh... sensible à mes accès de lyrisme tiens.

... supporter ma archi-passion de l'automobile : un sujet qui ferait passer ma passion pour les claviers pour une simple lubie, celle-ci m'est chevillé au corp, fermement attaché a l'esprit, et sérieusement emprisé au cœur. Chaque jour y pense... owww un nombre incalculable, ptete même plus que toi, postulante au poste, et mes discours métaphorique avec la F1 sont devenu monnaie courante pour expliquer certaines choses. Tu dois surement te demander pourquoi regarder des mécaniques ou des voitures tourner en rond me passionne... et toi je peux demander ce qui te passionne dans cette offre dans ce cas ?

... supporter ma boulimie musicale : et pas n'importe laquelle malheureusement, car si je me contentais des dernières sortie ce serait tellement plus facile, hahahahaha. Naïve. Moi c'est les perles enfouit que je recherche, les sons perdues ou rare, tu me trouveras vite installé devant mon ordinateur à trois heure du matin pour écouter un Griffin enfouit et le noter. Oh et rend toi utile dans ce cas-là et prépare moi un café, il y a un YMO qui m'attend après.

... renoncer à un tas d'aliments : hahahaha. Tu es tellement naïve. De croire sérieusement que tu n'aurait pas d'efforts à faire. Bien sûr que si, tu devras renoncer à me faire manger du porc (obvious), mais aussi renoncer à certaines choses pas bonne de la vie comme le fromage. Je reviendrai pas là dessus, j'ai déjà été assez tranchant là dessus, aussi tranchant que la machine qui tranche le lerdammer, donc fais toi une raison. Et quand tu verras que tu conserveras un poids contenu grâce à cette mesure, tu me remercieras.


... cesser de lire le Figaro : nan mais sérieux faut pas déconner, le Figaro c'est le mal. Un magazine imprimé en bleu, et qui met Sarkozy en première page, c'est déjà un journal qui va dans la mauvaise direction. A vrai dire je crois qu'il a gagné le titre de quotidien le plus foiré depuis le départ de France Soir (oooh toi et tes couvertures sur le danger des femmes musulmane de 80 ans voilé tu me manquera !), Minute ne faisait pas partie de ce classement puisqu'il concourt dans la catégorie supérieur, celle des torchons hautement absorbant. Nickel pour la friture. Et toi tu m'écoute sans piper mot... va t'occuper plutôt à lire un bon magazine de bobo de gauche, Libération, ou bien de révolutionnaire en retard, l'Humanité.


... revoir ta conception de la chaussure : ah mais j'aurai pu garder le meilleur pour la fin, j'aurai pu, j'aurai pu... mais tu serait partie avant. Je crois qu'on a dû te bassiner avec ca bien assez avant que tu postule à l'annonce, il te faut pas que des chaussures chérie, il te fait LES chaussures, celle qui me feront frémir rien que d'y penser, celles qui te donneront la classe, le stïlyle, le groove, la dance... oh euh désolé de cet accès de lyrisme, je repensais à la fille que j'ai vue dans la rue avec ses Minelli. Reviens après avoir fait un peu les boutique si tu veux que je t’appelle autrement que par "mioche", montre moi ce que tu as dans le ventre... et aux pieds.

... connaître ce que c'est Ayrton Senna et Alain Prost : ca renvoie un peu à ce que je disais quand je parlais de sport automobile. Commet le crime de pas savoir la vie de ces deux zigotos, ou de tout autres pilotes que j'admire (Berger, Wurz, Schumacher, Trulli, Bruno Senna, Martini, Simoncelli, Hulkenberg etc.), ne respecte pas mon deuil chaque 1er Mai et tu t'exposeras à la pire dispute de couple que tu auras connu : le canapé sera pour toi le soir même.

... revoir complètement ta culture général : parce que je le vaux bien et que je supporterai pas que tu sache pas comment fonctionne tel religion ou bien les règles du tennis, petite mioche, va falloir donc que tu te cultive si tu veux me suivre dans la conversation. Sous peine que tu retourne à ton boulot de cafetière officiel (allez pleures pas, j'aime vraiment ca le café, et puis je l'ai bien été pour mon père pendant 10 ans hein)

... prendre quelques stages de cendrillon : remate toi le film ou bien fonce dans ta concession Minelli la plus proche si tu veux saisir ce que je veux dire.

... aimer les chats : en avoir un serait bien évidement mieux, et si tu en as 9 tu seras l'élue, à coup sûr. Sauf si tes chats sont con, car là pas d'exception, je supporte pas les cons, humain ou chat. Ah et évidement si tu deviens ma chérie va falloir accepter que tes chats soient miens aussi, et si tu veux savoir à quoi t'attendre je t'invite à relire cet article.

... supporter un amour total : amour brulant, amour ardent, amour brulant, amour ardent, amour à la Wahid, amour unique, amour à la Wahid, amour infini, amour bucolique, amour magnanime, amour tendre, amour fou, amour suave, amour doux, amour chou, amour passionné, mais surtout amour amoureux. (... quoi, depuis taleur je parle dans le vide parce que tu es parti chez Minelli ?)

... aimer mon blog. Car oui ca pardonne pas si tu te contente de le lire pour me faire plaisir. Je veux du fanatisme merde.

Si après toute cette liste tu te sent encore chaude... euh je voulais dire prête *ah ah erreur de langage* à assumer la difficile tâche de chérie de Wahid, envoie moi ton CV : je trouverai bien de quoi te recaler facon patron de droite. Ou bien te faire des mesurettes pour que tu ai un minima, façon politicien de gauche. Ou bien laisser tout cela de coté et t'aimer d'une seule direction.

 
Note : la photo de l'article est provisoire, je n'en suis pas propriétaire et je suis dans l'attente d'une photo qui illustrerait mieux l'article
Note bis : ceci n'est pas une vrai annonce, merci de ne pas envoyer vos CV !  

lundi 24 décembre 2012

[Essais] colorwawe



Il y a de la mélancolie et du rêve dans les couleurs                                                                             
Du rêve de la couleur, du rêve des couleurs que je faisais quand j'étais petit, de ces ondes, de ces tâches de   couleurs, de ces pads, de ces marbrure des nuages à la puissance africaine. La chaleur du froid coucher du soleil que on ressent vingt-deux ans après est inexplicable, elle est envoutante, absorbant la rétine et la plongeant dans les reflets de l'eau, de ces arbres noires à la silhouette majestueuse et triste et de ce soleil à la rougeur qui me comble et me nourrit de souvenir. Une journée vient de finir, une autre vient de commencer dans le train où je suis. Qui va dans le sens inverse.                                                                                      

*Cet article a été écrit dans un train. Pour essayer d'expliquer un petit peu mieux l'inexplicable, j'étais en train de voyager dans un train qui passait dans un endroit où y a eu une crue, et pendant ce temps là le soleil se couchait. Il en résultait des couleurs merveilleuses et des décors tant tot comparable à ceux que on voit dans les fôrets finlandaise, tant tot comparable à un soleil majestueux dans la savane. Mais ces couleurs m'ont surtout rappelé les rêves que je faisais petit, qui se passait dans de pareils ambiances, et dans des espèces d'onde, avec des sons qui variaient du très primaire au très sophistiqué. J'aurai sincèrement voulu vous faire part de tout cela avec des photos, mais malheureusement nuls appareil ne pouvait capter de tels essences*, et encore moins le mien. Et un tant soit peu il était plus perfectionné, il n'aurait jamais réussi à capter mes souvenirs. Ma tristesse est grande de ne pas pouvoir partager une chose que je ne verrai pas deux fois*

* sauf appareil surpuissant type Canon, dans le cas où vous souhaiteriez financer ma carrière photographique merci d'adresser à ma secrétaire un chèque sans montant à Wahid Saïdi Création ou à l'une de mes nombreuses société fictive et off-shore en Belgique ou Sainte Lucie et autres paradis fiscales.

*Je vais finir par appeler ce blog "la madelaine de Wahid... ou bien Astérisque Land*

vendredi 21 décembre 2012

[Nostalgia] Des jeux qui te font lever la nuit nigger (tmtc dude)



Je suis dans ma période rétro. Rooo je sais encore quelque chose qui ne va pas te passionner lecteur, mais j'suis désolé quoi, je peux décemment pas prétendre me transformer en fille qui parle de gossips tout en écrivant ses articles sur son portable dernier cri au Starbuck's du quartier tout en mangeant des bagels au bacon. Ca m'est non seulement impossible car je mange pas de porc - et que de toutes facons il y pas de Starbuck's dans le coin - mais aussi que je peux pas renier ma nature masculine d'un claquement de doigt enfin. Ou nature gamine et nostalgique, c'est selon le point de vue. Et de toutes facons le débat est clos, j'ai dis que j'ai pas de Starbuck's dans ma ville.

Il y a que la nostalgie pour faire lever quelqu'un. Tenez, un mioche gamin qui réveille ses parents à trois heure du matin, ou bien l'ivrogne qui tape à la porte d'un bar fermé, ca c'est la nostalgie du bon gout. Ou bien de la décadence, je sais pas, j'hésite entre les deux a vrai dire. Mais en dehors de ces exemples fumeux, il nous est tous arrivé de nous lever une fois pour un truc en rapport avec la nostalgie.



Tenez donc, pas plus tard que cette nuit, je me suis levé pour jouer à deux jeux sorti sur deux SEGA que j'ai possédé par le passé, la Megadrive et la Master System. ATP Pro Tennis pour commencer. J'ai toujours aimé ca le Tennis, bon j'ai un peu de mal à regarder ca en tant que spectateur, because c'est un peu chiant, mais j'aime beaucoup le feeling du jeu, et tout ce qui peut s'y envelopper comme l'ambiance, la perfection, les beau terrains, le chill, l'argent dépensé, les triches, les raquettes cassé sur le bord de piste, les millions de pot-de-vin... ah nananananananan j'ai encore glissé dans le sarcasme, excusez-moi.
Toujours étant que le jeu sur console peut offrir un bon compromis, comme ca je choisi moi-même mes moments de replay, au moins. Wimbledon Championship m'avait déjà bien impressionné, aussi bien à l'époque que quand j'ai redécouvert ce jeu en 2007, mais son successeur ATP Pro Tenis qui est sorti en 1995 encore plus. A vrai dire c'est le même mais avec encore plus de détails qui tue. Modélisation au plus fin de la Megadrive, musique qui tue pour quelqu'un qui a un tant soit peu de sensibilité à la musique 16 bit, vrai joueurs de l'époque (avec un Israélien dont j'ai jamais entendu parler), terrains bien reproduit, petits sponsors qui te donne envie de consommer leur produits, petite insultes que on peut dire en cas de défaite, tout y est. Manquait plus que le doigt d'honneur de Cédric Pioline pour que ce soit parfaitement immersif. Mais ce jeu est tellement dur à en crever dès la première coupe que c'est toi qui insulte ton monolithe noire à la fin. Connerie d'éducation foiré des parents.



Toujours étant que une deuxième tuerie est là pour me calmer : Deep Duck Trouble Starring Donald Duck, sorti en 1994 sur la SEGA MasterSystem. Pour le coup là j'étais vraiment un contemporain car c'est en cette année que j'ai eu cette console, sans savoir du haut de mes quatre ans que je l'ai acquise lors du dernier âge d'or de cette vénérable machine sortie en 1985, âge d'or qui verra la mamie accueillir que peu de jeux mais tous d'une qualité et d'une richesse exceptionnel, le Roi Lion, Aladdin ou Sonic 2 pour ne citer que eux. Et là aussi quel claque, pour peu ca explose mes yeux bien camé par la nuit entamé ! Tout est beau là dedans. Les animations de Donald, dont on reconnaît immédiatement les mimiques quand il frappe ou se fait toucher, les décors splendide, les gros sprites pour les effets, vraiment les développeurs japonnais se sont donné à fond. Même si il a irrémédiablement vieillit, aussi bien en maniabilité que en graphisme, il a su conserver ce dont tout créateur cherche à atteindre, son âme. Jouez donc au niveau savane et vous comprendrez l'ambiance que dégage ce jeu, qui est tout simplement le jeu Disney le plus réussi sur cette console. Et cerise sur le gâteau, on a pas du tout affaire à un jeu pour enfant. Eh oui, dans les années 90 les jeux Disney étaient fait pour les adultes et était le summum de plaisir de jeux. Et c'est bien là que le bat blesse, c'est que là aussi c'est un jeu dans la pure tradition des années 90 à en crever de difficulté. Les premiers niveaux passe crème certes, mais les suivants sont tellement dur et tu as tellement peu de vie que tu en crève irrémédiablement... et puisqu'il y a pas de sauvegarde, tu peux aller te coucher directement une fois mort ! Seum de merde. Connerie d'éducation foiré des parents.

Ah la période rétro. Le truc qui te fait oublier tous les défauts. Et aussi la seule chose qui ne marche pas avec les femmes/ex, la nostalgie.



*cet article était écrit effectivement de nuit à la base, en août 2012, suite à une session de jeux particulièrement marquante. Là à ce moment là, plus que quand je joue à Mass Effect ou à Halo 3, j'ai compris ce que c'était le plaisir de jeu, celui de transgresser les heures pour parvenir à un but et surtout prendre du plaisir, notion que nos chers éditeurs ont dû oublier avec le temps. Mais je l'ai pas fini tout de suite, et ce n'est que ce 21 décembre, dans la soirée, que je termine la rédaction de cet article, avec toute les sensations en tête. Comme quoi un jeu peut marquer plus que d'autre choses d'lavie. Connerie d'éducation foiré des parents.*



[interlude] Pendant la fin du monde...

© Photo Gwen


... certains pensent aux chats. Les vrais choses importante.

*ceci était un article pour rappeler que je suis en vie pour ceux qui en doute et que j'aimerai publier mes articles enfin*
*ceci était un message sponsorisé par le lobby des chat mignon qui te font pitié (LoChMiPi)*
*ceci était un message rappelant mon amour des chats*
*ceci était peut être un spoiler caché *
*ceci est un appareil photo*
*ceci est une pipe*
*ceci est inutile*
*ceci est...*